Une petite biographie
Albert Camus est reconnu maintenant comme l’un des auteurs le plus puissant et visionnaire du vingtième siècle (bien qu’il fût éclipsé par Sartre dans son temps). Camus naquis en 1913 en Algérie à une famille de pieds-noirs, et il grandit dans la pauvreté. En grandissant, il rêva d’être un joueur professionnel de foot mais la tuberculose, une maladie de laquelle il n’a jamais été guéri, mis fin à ces rêves.
Camus est devenu célèbre dans les cercles littéraires avec la publication de « L’étranger » en 1942 et la publication de « Le mythe de Sisyphe » trois mois plus tard. En 1957, on lui a décerna le Prix Nobel de la littérature. En 1960, il fut tué dans un accident de la route.
Camus a écrit plusieurs romans pour lesquels il est bien connu – parmi eux étant « La Peste » (1937), « La chute » (1956), et « L’exil et le royaume » (1957).
Quelques mots sur le texte
Alors, bien que je ne sois pas un critique littéraire (et je ne le serais jamais !), j’essayerai maintenant de vous expliquer succinctement mes pensées du livre.
Le style
Souvent, en tant qu’étudiant(e) avancé(e), le début d’une exploration d’une langue étrangère et ses trésors littéraires est marqué par une difficulté de trouver des livres qui se consistent en même temps d’un fond complexe et un style simple. Par résultat, il faut souvent que ces étudiants recourent aux livres ou romans qui ont été écrit en pensant des enfants (vu que, pour les étudiants avancés, le style simple devrait avoir la priorité sur le fond complexe). Des tels livres se composent typiquement d’une intrigue simple ou enfantine, une intrigue qui est rarement appropriée pour des adultes. Ces intrigues simples souvent démoralisent les étudiants qui se sentent qu’ils font un pas en arrière : ils ont l’habitude à lire des romans plus difficiles dans leur langue maternelle.
L’étranger est, à mon avis, la réponse parfaite au problème susnommé. Le livre est écrit dans la langue vulgaire et, pour moi, un étudiant qui n’est pas encore bilingue, le livre était le choix parfait pour une première exploration de la littérature française. Le roman était, en même temps, profond (Camus traite de la société, la mort, la vie…) et facile à lire. En fait, L'étranger est souvent le premier roman que lisent les étudiants avancés de la langue française. L’étranger mélange bien le style simple avec le fond complexe qui fait qu'il est le livre parfait pour les étudiants avancés !
Le fond
Alors, un ou deux mots sur le fond – on verra maintenant si je n’ai rien compris du tout ! La première chose qui est apparente dans ce livre est le sens de l’absurdité. L’exploration de l’absurdité, et la cherche pour le sens, est une caractéristique récurrente des œuvres de Camus. Pour Camus, l’absurdité est une caractéristique de notre monde, et il condamne souvent la conviction que la vie d’une humaine a un sens. Dans ce livre, l’action de Meursault (quand il a tiré l’Arabe ou quand il a commencé la liaison avec Marie le lendemain de l'enterrement de sa mère) n’a aucun sens si l’on essaie de penser aux raisons pour lesquelles il s'est comporté d'une telle manière. Pourtant, si l’on interprète ses actions sans le prisme de déterminisme, et avec un prisme qui a plus d'un caractère aléatoire, on verra que le livre est, paradoxalement, plus facile à comprendre. Ce roman est donc un commentaire puissant sur l’absurdité des vies humaines.
Le deuxième commentaire, un commentaire que j’ai trouvé profond, se trouve vers la fin du roman. Meursault, condamné à mort, s’allonge dans sa cellule en pensant de son exécution imminente. Sa grande épiphanie vient avec la prise de conscience du fait que sa vie n’est pas très importante. Il se rende compte que la vie de son amoureuse, Marie, continuera sans lui et que le monde en générale oubliera très bientôt de son existence. Cette prise de conscience suggère que la vie humaine n’est que la vacillation d’une bougie devant le soleil d’éternité, et ici Camus fait une remarque sur l’absurdité de la cherche pour le sens quand la vie est si courte.
Mais alors, tout cela dit, il faut rappeler que je ne suis pas un critique – mes commentaires ici sont brefs et, pour la plupart, une tentative d’améliorer mon français écrit. Je me pardonne en avance pour les erreurs de mon interprétation incompétente et lourde d’un géant littéraire comme Camus !
Vous m'avez convaincu de la grandeur de Camus. Je ne peux pas attendre pour commencer la lecture de L'Étranger!
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